29/06/2009
Kalonig devant Noirmoutier
Aujourd'hui à 15h21:
Le thermique est rentré fort toute la nuit, une petite pause d'une heure à midi et c reparti ! J'approche de Noirmoutier
Benoit dans les Pertuis Rochelais
Ce soir, vers 21h30, premier contact avec Benoit depuis le 25 où il était à Wolf Rock. Pas beaucoup de vent depuis 3 jours donc, les conditions ont été rudes pour les nerfs comme c'est souvent le cas en mini dans la pétole.Il était donc ce soir à 3 milles du phare de Chauveau, devant la plage de Sablanceau sur l'ile de Ré. Dernière ligne droite vers Douarnenez après avoir passé le pont de Ré, puisqu'il a déjà contourné le plateau de Rochebonne, et la qualif sera en poche !
25/06/2009
Benoit de retour en Manche
24/06/2009
Benoit en Irlande
23/06/2009
Kalonig à Wolf Rock
22/06/2009
A suivre par ici la qualif de Benoit sur Kalonig
19/06/2009
18/06/2009
Première place en série pour Voiles Solitaires 17
Lionel Rubio De Teran & Nicolas Bunoust, déjà vainqueurs en 2002 ensemble, viennent de reporter la 24 édition du Mini Fastnet en terminant à 21 heures 10 minutes et 43 secondes. Ils devancent Sébastien Rogues & Matthieu Souben arrivés à 21 heures 29 minutes 00 seconde et Davy Beaudart & Sébastien Mesure qui en ont fini après de nombreuses péripéties à 21 heures 40 minutes 18 secondes.
Et de deux pour Steph !
Stéphane Le Diraison & Yann Riou sur « Cultisol – Marins Sans Frontières » ont reporté la 24e édition du Mini-Fastnet en franchissant la ligne d’arrivée à 14h16, 91 secondes seulement devant le « Kickers » de Sébastien Picault & Laurent Bourguès ! Quatre bateaux terminent en six minutes, Henri-Paul Schipman & Pierre Canevet « Maisons de l’Avenir – Urbatys » prenant la 3e place devant « Entreprendre Durablement » de Bertrand Delesne et Sam Manuard.
Quel final. Alors que Le Diraison, le vainqueur du Trophée MAP en solitaire il y a une semaine, et Yann Riou, vainqueur de la précédente édition avec Thomas Ruyant, avaient dominé la course depuis son départ, dimanche, de Douarnenez, les deux hommes se sont fait dépasser ce matin à l’approche de l’île d’Ouessant.Tout s’est alors joué à l’entrée de la baie de Douarnenez quand Henri-Paul Schipman & Pierre Canevet glissaient sous spinnaker en tête, bord à bord avec de Sébastien Picault & Laurent Bourguès et les futurs vainqueurs.
Alors que « Maisons de l’Avenir – Urbatys » empanne pour glisser vers le Sud de la baie, « Kickers » lui emboîte le pas et laisse « Cultisol – Marins Sans Frontières » prendre, seul, la route nord. Ce sera la bonne ! Comme un catamaran de sport, le plan Manuard rouge va chercher la layline bâbord pour empanner et rejoindre sur un dernier bord de planning la ligne d’arrivée mouillée devant Tréboul. À terre, le plan Lombard de Schipman & Canevet doit empanner plusieurs fois et laisse les deux minis rouges en terminer avant lui.
À 14 heures 16 minutes et 13 secondes, soit après 4 jours 2 heures et 16 minutes de course, Stéphane Le Diraison & Yann Riou s’offrent donc un joli doublé : Stéphane ajoute une nouvelle victoire à son palmarès après le Trophée MAP et Yann garde son titre après celui acquis l’an passé vers BXA, à l’entrée de la Gironde.
Christophe Guigueno / Winches Club de Douarnenez
- Stéphane Le Diraison (1er - Cultisol – Marins Sans Frontières) : « J’ai envie de dire que l’on prend vite goût à la victoire ! C’est stimulant. Le fait d’avoir gagné une course auparavant, cela permet de prendre confiance dans son potentiel et dans celui du bateau. Je savais que l’on pouvait faire de belles choses. Je savais que Yann avait gagné l’année dernière. Je ne partais pas avec n’importe qui. On s’est bien préparé tous les deux, on s’est bien battu sur l’eau. On est récompensé au final et la victoire, on l’a bien méritée. - On a viré Wolf Rock puis le Fastnet avec une belle avance. Cela se passait super bien. On a pu appliquer la stratégie que l’on avait décidée de mettre en œuvre. On avait une bonne maîtrise de la situation météo. Puis au retour, on savait que ça allait tamponner par-devant. Quand, au fur et au mesure de la nuit, on voit les bateaux qui reviennent, c’est particulièrement compliqué. En plus, On a eu Yann qui s’est fait éjecter à la barre dans une grosse vague. Il s’est fait retenir par son harnais. Le bateau est parti à contre. Tout était en vrac. On a mis une demi-heure à tout récupérer. On a fini en TPS. À l’enroulée du Fastnet on a cassé la drisse de tête. Je suis monté dans le mât dans la nuit pour la remettre. Puis à Basse Vieille, quand on se fait passer, on se rend compte qu’on n’a plus du tout de vitesse. On avait une algue dans la quille. Alors on a affalé le spi pour repartir en marche arrière et c’est dur d’aller en marche arrière quand les autres filent sous spi ! Mais, c’est cela qu’il fallait faire et grâce à cette décision, l peut gagner ! »
- Yann Riou (1er - Cultisol – Marins Sans Frontières) : « Je suis super content, mais là, le cardio est monté très très haut. On est arrivé 3e dans la baie après avoir mené toute la course…La première nuit, on a remonté le Four dans le bon paquet et on a eu une petite veine de vent. On a pris une dizaine de milles d’avance à Wolf Rock. On a bien tricoté en mer celtique. On est passé au Fastnet avec de l’avance, mais ça a été plus compliqué pour le retour. On a eu des conditions difficiles auxquelles on ne s’attendait pas mais on a assuré le principal puis comme on s’y attendait, tout s’est joué ici en arrivant. Et on a été bien inspiré en partant sur la gauche de la baie. »
- Sébastien Picault (2e – Kickers) : « A un moment donné, on était avec Cultisol et on s’est dit : Steph, il a déjà gagné des courses de minis ; Yann, il a déjà gagné le Fastnet ; Didier Le Vourch, il a déjà gagné le Fastnet ; Thomas Normand, il venait de gagner une course de minis ; il n’y avait que nous deux qui n’avions pas gagné. On s’est dit : c’est merveilleux, on va gagner, ils nous laissent passer ! Et pour quelques secondes, en fait, on n’a pas gagné. Mais en tout cas, on a pris beaucoup de plaisir. Pendant toute la régate, c’était génial de naviguer avec Laurent (Bourguès) et sur ce super bateau qui est vraiment génial. C’était un Fastnet égal à lui-même avec de la pétole et aussi du gros temps car le petit front était un peu plus actif que prévu. Nous, on a eu un petit souci technique à régler dans la nuit et donc on a perdu un peu de terrain. Mais au vu de la course, que le 679 fasse 1 et nous 2, je pense que c’est carrément bien ! On est hyper fier d’être juste derrière eux et on espère être un jour devant eux ! L’objectif, cela reste d’aller à Bahia ! »
- Laurent Bourguès (2e – Kickers) : « On peut avoir la position des autres bateaux si on entend les vacations ce qui n’est pas toujours le cas. De temps en temps, on a quelques positions de bateaux et on essaie d’avoir les informations avec les bateaux accompagnateurs, mais ils n’ont pas le droit de nous les transmettre. Alors, si on n’a pas entendu, c’est trop tard ! Du coup, on a établi notre stratégie en fonction de la météo, mais comme on n’a pas des fichiers météo très précis, tout est un peu aléatoire et c’est dur de contrôler les autres. Tout est revenu par l’arrière ce matin et ce fut un match incroyable dans la baie. C’était un super Fastnet ! » A voir le superbe reportage photo de Gildas Hemon de l'arrivée en Baie de Douarn' ..
Ordre d'arrivée à Douarnenez
-1. 679 14h16’13’’ Cultisol - Marins Sans Frontieres Stéphane Le Diraison / Yann Riou
-2. 198 14h17’44’’ Kickers Sébastien Picault / Laurent Bourgues
-3. 716 14h21’05’’ Maisons De L'avenir – Urbatys Henri-paul Schipman / Pierre Canevet
-4. 754 14h22 Entreprendre durablement Bertrand Delesne / Samuel Manuard
-5. 667 14h36 Faber France Thomas Ruyant / Guillaume Lebrec
-6. 621 14h39 ABC Arbitrage Thomas Normand / Didier Le Vourch
-7. 265 14h46 Mai Moana Paul Marette / Stanislas Maslard
-8. 348 14h48 Region Nord Pas De Calais – Ripolin Pierre Brasseur / Thibault Reinhardt
-9 . 618 14h48 Cap Monde Olivier Avraom / Pierr-Yves Lautrou
-10. 753 14h49 Mare.de Jörg Riechers / Lulca Baebler
-11. 719 14h52 Gde Nicolas Boidevezi / Etienne Bertrand
Infos Winches Club
Photos Kerys
Les chaises musicales
A toi, à moi, ça va se finir comme ça, mais il n'y a que 3 places sur le podium, et surtout q'un seul premier! Si Béber et Sam sont un moment passé en tête, c'est Cultisol qui ouvre la marche à 10h locale pour 0.3 mille d'avance. Sachant que les 11 premiers se tiennent en 5 milles, la matinée va être dure pour les nerfs! Avec le vent qui molli en plus..
En série, Lionel et Nico tiennent toujours tête aux jeunes premiers de la classe, à noter Henry et Benoit qui reviennent fort et prennent la 6ème place, à 22 milles..
A suivre..
ETA Proto, entre midi et 14h
17/06/2009
Le décalage ?
Un petit décalage Ouest-Est vient de se créer entre la flotte de tête des protos: à l'Est on retrouve les 348-716-753, au Centre 754-432-265, au Ouest 719-667-621 et à l'extreme Ouest le 198.Au centre et toujours en tete de rien, Cultisol domine, mais combien de temps encore ? La nuit risque d'être intense sur l'eau et à terre: entre faire glisser, faire de la vitesse, anticiper les changements du vent, quand déclencher l'empannage vers Douarnenez? Qui va prendre la tête cette nuit?
En série, 3 bateaux chassent Nico, les 552-674-435, un Nico qui n'a pas l'intention de se laisser faire par les jeun's!! Kalonig et Yemaya reviennent doucement vers le top 10.
Wait and See..
Au large des Scillys
Si les premiers sont bien au large des côtes de nos amis anglais, certains ont préféré s'arréter boire une Guinness, à contre-coeur surement..
La mer d'Irlande a su se réveller durant cette matinée, beaucoup en sortent indemnes heureusement..
Béber et Sam sont toujours à la chasse à la paquerette à 8.5 knts, elle doit commencer à apparaitre dans le viseur à 13.8 milles..Et Nico s'échappe petit à petit..
A suivre..
MAJ: Entreprendre Durablement à 10,2 milles de Cultisol, et plus de 1 knt plus vite..
Dure nuit en mer d'Irlande
Comme annoncé hier, la nuit n'a pas été simple, le front est là et bien là ! Un dématage, les protos à 7knts au reaching, et ce n'est pas fini avant le portant tant attendu. Si l'ordre de la flotte proto n'a pas changé, les écarts un peu Cultisol devance Kickers de 8.8milles alors qu'à peine 10 milles le sépare de Béber et Sam, attention ce plan Manuard va très vite..
En série, Nico et Lionel ont pri les commandes devançant le 552 de presque 7milles alors que Dany et Seb sont relégués à la 3ème place. Yemaya 14ème à 20 milles, Kalonig 26ème à 22 milles, Sandrine 34ème à 40milles, et Minimum 34ème à 54 milles sans oublier Mathis 20ème à 25 milles...
16/06/2009
La paquerette en tête au Fastnet
Et voilà, c'est fait, Cultisol vient d'enrouler le caillou en tête suivi à la culotte par la paire de chaussures tribord-babord, autant dire que le rouge porte bonheur à ces deux/quatre là ! Le groupe suivant est emmené par Béber/Sam à presque 20 milles autant dire que ça commence à parler.. La descente, au vue de la météo annoncée, risque d'être marquée de longues glissades, mais avant cela, la flotte verra le passage d'un front avec 30 knts fichier de SSW, la nuit prochaine risque d'être sport, surtout pour le gros de la flotte qui enroulera le phare à ce moment là... Mais la route est encore longue..A noter Nico et Etienne sur GDE sont toujours dans ce groupe là, mais à presque 30 milles maintenant du leader..
En série, Dany et Grand Seb ont laissé la première place provisoire à Nico Bunoust pour 0,1 milles..Ca va tirer sur les bonhommes d'ici à Douarn'...
Au milieu de la mer d'Irlande
Les deux compères rouges continuent leur petit bonhomme de chemin, avec presque 20 milles d'avance sur un groupe d'énervés. Après un petit recalage dans l'Ouest entre OhTU et 2hTU, pour anticiper l'arrivée d'un vent plus fort de SSW cet après-midi, Cultisol et Kickers, ou vis et versa, ont repri leur route vers le phare mythique.De plus ils vont pouvoir en remettre une couche, sauf peut être sur le trio 754-753-348, qui vont pouvoir eux aussi allonger la foulée. Quand aux Nordistes.. ça risque d'être plus difficile malheureusement, mas la route est longue.. La flotte des séries est quand à elle beaucoup plus groupée avec toujours Gontran674 en tête d'un petit mille et demi, pas grand chose, Nico mets la pression tout simplement.A noter que le Fab et le Dam's reviennent de loin, et passent de la trentaine à la place de 12, les affaires reprennent, le vent va rentrer, prochain classement dans les 10, surement..
A n'en pas douter que lors de l'arrivée de cet air plus fort, les choses font s'accélerer franchement, salée, ris, vagues, douche à répetition, bottes mouillées: la vrai vie de ministe va commencer cet après-midi
15/06/2009
Le point de 20h ..
Si Cultisol reste en tête avec Kickers, la 3ème marche revient à Entreprendre Durablement, nouveau nom de course du proto de Béber accompagné par Sam Manuard: ce bateau a prouvé qu'il allait vite, et tout le temps, de retour aux affaires donc avec une quinzaine de milles de retard seulement, ensuite 6 autres minis se tiennent en 5milles, soit rien.. dont Nico et Etienne Bertrand, aussi l'architecte du bateau.
En série, Zebulon avec Nico Bunoust à bord, suit le leader à seulement 2.3 milles, en parfait chasseur donc.
A noter l'abandon de Marc et Maxime sur Shebang suite à la rupture de leur bout dehors, ils rentrent sur Lorient..
A suivre
L'échappée de Kickers et de Cultisol
Comme entrevu ce matin, deux protos se sont échappés: presque 20 milles d'avance sur le groupe de chasse, ça commence à faire! Pourtant ce groupe de "retardataires" est composé de clients: Sam Manuard, Thomas Ruyant, Pierre Brasseur, Nico Noidevezi,Stan Maslard, Paul Marette, PYL, Bertrand Delesne, Thierry Dubois..bref ça traîne pas non plus en chemin! Prochain juge de paix, le phare de Wolfrock.En série, même si la flotte est plus regroupée, le duo LeBras/Montagne est en tête depuis ce matin, et ne lâche rien non plus.
Le groupe de l'Ouest attend un tout petit renforcement du vent dans l'après-midi mais qui ne changera surement pas grand chose sur le plan d'eau, par contre, un peu de droite est attendu, les cowboys du grand Ouest pourront prendront un peu de gras sur le reste des minis.
A suivre..
MAJ 16h Locale: Les leaders viennent de passer WolfRock, en étant maintenant au près, l'écart entre le 3ème va donc se réduire un peu. A noter que le leader en série semble avoir fait demi-tour vers nos côtes
Le groupe de l'Ouest attend un tout petit renforcement du vent dans l'après-midi mais qui ne changera surement pas grand chose sur le plan d'eau, par contre, un peu de droite est attendu, les cowboys du grand Ouest pourront prendront un peu de gras sur le reste des minis.
A suivre..
MAJ 16h Locale: Les leaders viennent de passer WolfRock, en étant maintenant au près, l'écart entre le 3ème va donc se réduire un peu. A noter que le leader en série semble avoir fait demi-tour vers nos côtes
La petite échappée
Au petit matin, deux protos se sont un peu échappés du gros de la flotte: Pic et Lolo sur Kickers suivi de Steph sur Cultisol. Même si la route est encore longue, ces deux protos ont creusé l'écart sur les autres, la guerre psychologique commence.Et derrière, ça ne mollit pas non plus, une quinzaine de protos avec de sacrés duos ne lachent pas l'affaire.En série, c'est Dany et grand Seb -Mesure- qui mênent la flotte, mais pas d'écart significatif pour l'instant.
Pour VS 17, en proto, Nico719 est 6ème, Bertrand 12, et en série Nico488 4ème, Fab et Damien 13ème, Sandrine 26ème, Mathis 34ème, Serge 37ème, Marc 42ème, et Henry et Benoit à la 25ème place.
En images..
N'oubliez pas de jeter un coup d'oeil dans le menu à gauche dans la rubrique "Les Saisons minis en photos", des news donc du départ de cet après-midi
Va y avoir du sport dans le rail d'Ouessant cette nuit...
12h, bon départ dans un vent plus que light, pour le Fastnet 2009, le Vrai !
Peu ou pas de vent, légère houle… voilà des conditions calmes pour le lancement du 24e Mini-Fastnet en baie de Douarnenez. Les minis se sont élancés à 12 heures précises sous la direction de Michel Quentric.
Déjà des écarts sur l'eau proche de la bouée de dégagement, laisser courir vers la côte sud de la baie pour Stan et Paulo sur le 265, ou plus proche de la route directe pour le petit groupe mené par le 609, sister-ship de Soitec de Fab Desprès et HP sur son Lombard 716. Diffcile en série de donner encore un classement.
10/06/2009
Le Trophée MAP décalé de Marc sur Shebang
Quelques images que ce trophée MAP a imprimé dans mon cerveau embrumé.
Le départ, c'était à la recherche de gisements de vent dans les nappes pétolifères de la baie de Douarn. Je ne savais absolument pas vers où pointer mon bout-dehors, lorsqu'un bruissement me parvient. C'est Luce sur le 514, qui, vision incroyable, décolle sous spi pleine balle à quelques encablures de la côte, alors que tous les autres moi compris restons scotchés les voiles pendantes. Après avoir raccroché ma machoire inférieure et essuyé un filet de bave, je tire à mon tour à la côte pour embrayer dans son sillage, génial.
Un peu plus loin, je sors malencontreusement de la risée. Que fais-tu malheureux, avec une meute de 60 affamés à tes trousses. Le temps de remonter sur le tapis roulant, je vois Davy sur le 674 me griller, et j'imagine son petit air narquois de ptit gars qui n'en veut. Va donc, eh djeuns'.
Pour le reste de la course, vous pouvez copier la phrase précédente et la coller une cinquantaine de fois, en substituant Davy par Antoine, Nicolas, Benoit, Cécile et Tutti-quanti.
A Groix, il n'y avait pas de bateau pointeur pour noter le passage des concurrents. Pas de problèmes, c'est le 733 qui s'y colle. Bon, au bout d'une dizaine de passés, je veux bien qu'on me relaie, allez les gars... C'est que je me suis dit pour me consoler d'avoir pris l'option bord carré pourri avec courant a donf dans le pif.
Sinon le parcours était top. Ah, Birvideau, son phare, ses molles, ses bascules pile-pif. Ah les Glénans, son phare, ses molles, ses grains. Ah Penmarch, son phare, ses molles, ses pêchous affolés par la horde de 6.50 qui déboulent de partout. Ah, Sein, son phare, ses pas-molles (30nds, de face dans la face), ses gros courant et grosse mer.
Bon, on a fait un peu de près. Grosso modo 90% du temps. Mais le près (BING), c'est cool, ça (BANG) ça repose (BING), vu que le barreur y barre pas (BANG), y a le pilote automatique, non (BING) le barreur, il MATOSSE, putain de (BANG) bidons!!!
Un dernier run d'enfer pour descendre sur Douarn, dans de la traine à 25 noeuds, ciel dégagé, longs surfs sous spi de brise, mais faut pas oublier de prendre 1 ris avant de lofer, sinon coucouche panier.
Merci au club pour l'accueil très chaleureux aux ministes et le sérieux de l'organisation. A très bientôt après la sieste pour le Fastnet...
Marc, 733
Le départ, c'était à la recherche de gisements de vent dans les nappes pétolifères de la baie de Douarn. Je ne savais absolument pas vers où pointer mon bout-dehors, lorsqu'un bruissement me parvient. C'est Luce sur le 514, qui, vision incroyable, décolle sous spi pleine balle à quelques encablures de la côte, alors que tous les autres moi compris restons scotchés les voiles pendantes. Après avoir raccroché ma machoire inférieure et essuyé un filet de bave, je tire à mon tour à la côte pour embrayer dans son sillage, génial.
Un peu plus loin, je sors malencontreusement de la risée. Que fais-tu malheureux, avec une meute de 60 affamés à tes trousses. Le temps de remonter sur le tapis roulant, je vois Davy sur le 674 me griller, et j'imagine son petit air narquois de ptit gars qui n'en veut. Va donc, eh djeuns'.
Pour le reste de la course, vous pouvez copier la phrase précédente et la coller une cinquantaine de fois, en substituant Davy par Antoine, Nicolas, Benoit, Cécile et Tutti-quanti.
A Groix, il n'y avait pas de bateau pointeur pour noter le passage des concurrents. Pas de problèmes, c'est le 733 qui s'y colle. Bon, au bout d'une dizaine de passés, je veux bien qu'on me relaie, allez les gars... C'est que je me suis dit pour me consoler d'avoir pris l'option bord carré pourri avec courant a donf dans le pif.
Sinon le parcours était top. Ah, Birvideau, son phare, ses molles, ses bascules pile-pif. Ah les Glénans, son phare, ses molles, ses grains. Ah Penmarch, son phare, ses molles, ses pêchous affolés par la horde de 6.50 qui déboulent de partout. Ah, Sein, son phare, ses pas-molles (30nds, de face dans la face), ses gros courant et grosse mer.
Bon, on a fait un peu de près. Grosso modo 90% du temps. Mais le près (BING), c'est cool, ça (BANG) ça repose (BING), vu que le barreur y barre pas (BANG), y a le pilote automatique, non (BING) le barreur, il MATOSSE, putain de (BANG) bidons!!!
Un dernier run d'enfer pour descendre sur Douarn, dans de la traine à 25 noeuds, ciel dégagé, longs surfs sous spi de brise, mais faut pas oublier de prendre 1 ris avant de lofer, sinon coucouche panier.
Merci au club pour l'accueil très chaleureux aux ministes et le sérieux de l'organisation. A très bientôt après la sieste pour le Fastnet...
Marc, 733
Mini Fastnet 2009
Dimanche aura lieu le départ du Mini Fastnet 2009, alors cette année, vrai Fastnet ou BXA??
à suivre ici et sur le site de l'excellent Winches Club
Au tour de Benoit sur Gully Vert ! Trophée MAP toujours
Le mini Pavois m'avais laissé des doutes sur ma place dans le circuit mini. En même temps, il s'agissait de ma 1ere course en solo, et il n'y a rien d'étonnant à ce que les conditions de course révèlent de nouvelles lacunes.
J'ai renoué pour cette course avec les boissons énergétiques adaptés a ma situation. Si ça marche toujours, elle dois me permettre de maintenir la glycémie stable sans que j'ai a m'en préoccuper pendant la course. Il suffit de boire. Cela ne remplace pas les repas, mais fait « tampon amortisseur ».
Pour moi, le contrat est clair. Je fais cette course proprement pour avoir la conscience tranquille. Si je persiste dans les contres-performances, et dans le mauvais contrôle de ma glycémie, je tire un trait sur le mini en compétition.
ans ces cas là c'est l'hémisphère droit qui fait avancer le bonhomme. Au fond de moi, je me dit que c'est la meilleur chose, car au moins , je ne risque pas d'être sur motivé, ( mauvais pour moi par les contre coup que cela engendre). Je cultive cet état d'esprit un peu détaché et indifférent à la course. Devant presque me forcer à préparer la navigation. Mais au moins, à part un spi que j'ai failli oublier en réparation à la voilerie locale, je vais à l'essentiel. La découverte d'une cloison en bois cassé à l'intérieur par une manipulation indélicate de Gully-Vert en mon absence me facilite les choses.
Le départ est donné le Jeudi à 11H30 dans la baie de Douarnenez. Je passe la ligne en bonne position, et fait de même avec la bouée de dégagement. Le nombre de bateau au m2 autour de moi étant assez impressionnant, je préfère ne pas préparer le bout dehors avant de la passer. Je la contourne après avoir laissé de la place à thomas Ruyant qui me demande de passer à l'intérieur avec son proto. Après tout, on ne joue pas dans la même cours.
Je prépare ensuite le spi et l'envoie. Finalement, en regardant autour de moi, je vois que la précipitation a fait perdre du temps a un certain nombre de bateaux, à voir les spi en vrac qui foisonnent. Encore une fois, je vois que mon état d'esprit paye, car je me voyait très bien préparer a l'arrache le spi. Mais je pense que j'aurai encore mieux fait en laissant le pilote barrer dès le début pour prendre au moins le temps d'attacher les 3 points de la voile.
Après environ ½ heure, le vent faibli. Je vois Cultisol, le favori, empanner pour s'écarter de la côte, je me dit que la pétole arrive et qu'il faut faire de même pour profiter du courant, a défaut du vent. Erreur, au raz des cotes, à moins de 300 m, les spi battent au vent, tandis que les nôtres tombent. Et en plus, je le réaliserai après, les courants étaient contraire...Mauvais calcul.
Nous voyons une bonne partie de la flotte passer entre nous et la cote. Nous tentons de nos rapprocher, mais trop tard. Le vent est tombé partout. Je dis nous car Sandrine Bertho de VS17, est juste à coté de moi. Nous nous maudissons sur notre capacité à hésiter et a finalement ne prendre que le mauvais des options. Mais il nous semble toutefois, qu'il faut rester à la cote, car la brise thermique dois venir de la. Et cela paye. Le vent repars depuis notre position. Sandrine anticipe plus en mettant le genois en 1er alors que je continue a jouer avec le spi. Quand le vent arrive, elle pars un peu devant moi et nous voyons avec ravissement la limite de la zone de vent qui s'arrête avant les autres concurrents, dont un intialement avec nous et reparti plus loin du bord. De bon dernier, nous retrouvons rapidement une place plus avantageuse, et nous passons ainsi le raz de sein parmi les 30 1er bateaux de série. Je suis néanmoins persuadé d'être derrière a en écouter les vacations radio.
Je décide de virer rapidement pour rester au contact de la cote dans la baie d'Audierne. Le vent sera une brise thermique si il est là, et on le trouve près des cotes, comme dans la baie de Douarnenez. Région Job, juste derrière moi fait de même. Il a tout de même gagné la 2eme étape du Mini Pavois. L'option ne dois pas être si mauvaise. En même temps, Cultisol m'a emmené où il ne fallait pas au départ. Disons que cette fois-ci, c'est moi qui est pris la décision alors je persiste.
Le vent faibli, et le clapot casse la vitesse du bateau, région job me passe tranquillement, je m'énerve, j'ai l'impression (seulement l'impression) de ne rien pouvoir faire sur les réglages. Là, je pète un plomb. Décidément le mini c'est pas pour moi. Je rentre a la Rochelle direct. À mince, mon téléphone, et une parti de mon équipement est a Douarnenez. Il faudrait que je revienne de toute façon. Tiens, je m'énerve beaucoup je trouve. A mais au fait, a tu mangé depuis le départ ? Il est 17H00, et j'ai toujours rien avalé. Je n'avais pas préparé de sandwich pour le départ. Oui mais c'est pas une excuse tu te traines c'est tout, et la compète c'est nul. Bref, un discours bien rodé depuis plusieurs dizaines d'année que le fameux hémisphère droit a du mal a contenir. Je mange quelques amandes, et un bout de saucisson a contre coeur. Mais c'est fait.
La pétole s'installe. Le vent tourne et le spi est lancé. Tant bien que mal, il arrive a tenir. Autour de moi, je vois quelques bateaux pas mieux lotis. Je me reconcentre progressivement, trouve des réglages tolérant qui maintiennent le spi en l'air, je matosse, les bidons et moi même. Ça y est je sens que je reviens « sur terre », et dans la course. Même si je me fait passer par quelques ovnis, je ne me laisse plus décontenancer. J'essaye de limiter la casse. Nous passons Penmarch dans la nuit et le vent s'installe d'est. Le gennaker est sorti très tot cette fois ci, Les spi autour de moi restent en place, mais je vois qu'au fur et a mesure, je profite des bouffées de plus en plus rapprochés du vent d'est. Le sacerdoce est terminé et je suis content d'avoir changé de voile au bon moment.
Le vent se renforce progressivement j'en profite pour tester dans le détail des combinaisons de voiles genaker + genois ou genois seul. Le petit tableau de gain de vitesse a faire pour compenser un écart de route éta bli à l'occasion de cette course me sert grandement. J'ai la certitude d'avoir la bonne combinaison de voile pour les conditions du moment.
Au petit matin, nous passons sous les bouées délimitant les Glénans. Il faut remonter au près vers Groix. La météo à la VHF annonce une bascule de vent au sud en début d'après midi. Je me dit que j'ai le temps qu'il faut d'abord remonter sur Groix. Je croise plusieurs bateau et voie, bord sur bord, que je gagne systématiquement sur eux. Cette fois, ci je suis dans mon avantage. Mes fameuses voiles neuves montrent leur efficacité. Je m'applique. Sauf que j'arrive finalement sur Groix bien plus au nord. Le vent ayant tourné sud, Je comprend que je me suis mis du mauvais coté du cadre, pire encore, je me rendrait compte plus tard que en ayant poussé jusque a la cote, j'ai fait au bas mot 5 milles pour rien, car le plateau des birvideaux est plus écarté de la cote que Groix. J'avais dans ma tête fait faussement tourner la carte de quelques 30°. Heureusement pour moi, plusieurs concurrents, on fait la même bourde. Je passe entre la cote et groix en un bord direct, et remonte ensuite sur les birvideaux. À quelques centaines de mêtre des birvideaux, la nouvelle bascule de nord ouest annoncée arrive. On se retrouve donc de nouveau au près bien que sur le chemin du retour. Je suis peut être un des seuls a être content de cette situation. La moitié du chemin reste a faire, tout est donc encore possible.
L'étalement de la flotte et l'absence de vacation VHF nous empêche de nous positionner surement par rapport aux autres. Il faut faire sa course. Le coté aventure prend plus d'importance dans ces conditions et je m'en réjouie.
La métro annonce une bascule du vent au NW en début de nuit, puis de nouveau W. Le choix me parait donc très claire. Il faut faire de l'ouest coute que coute dès la 1ere bascule NW, pour être a l'ouest des glenans au moment ou le vent tourne W. Dans le cas contraire, il faudra tirer des bords pour contourner Penmarch. Je m'autorise jusqu'à 20° vers le sud (CAP 250) même si la chaussé de sein a atteindre est au Nord.
La 1ere bascule arrive alors que je suis sous Groix. Ca m'arrange. Je n'aurai pas à la contourner. Le vent se renforce. Je vois a coté de moi un pogo1 changer de voile pour un solent. J'en profite pour mesurer l'impact du changement de voile. De devant moi au vent, il passe a coté de moi sous le vent. Et la manœuvre fut rapide pourtant. Il remonte ensuite mieux que moi au vent, mais plus puissant, je vais plus vite surtout dans le clapot. Je suis content d'être passé sur une configuration maxi solent à 2 riz. Surtout qu'au prochain affaiblissement de vent, je serai déjà dans la bonne configuration.
En cours de nuit, la pluie arrive avec le vent plus faible. Quelques oscillation me font virer pour maintenir ma progression vers l'ouest, puis progressivement le vent s'établit à l'ouest, je peux passer Penmarch sur un bord, mais tout juste puisque je serai à quelques centaines de mètres des cardinales a contourner. Le choix était le bon, et je suis content d'avoir fait un poil de sud par moment. Cela m'a été salutaire.
Je passe Penmarch au petit matin, et retrouve quelques autres mini autour de moi, qui prennent la même option (dont benoit Laurière également de VS17 sur Kalonig qui était juste dernière moi aux birvideaux): longer la baie d'audierne pour rester dans une zone ou les courants défavorables sont moins grand. Pour ma part, je décide d'aller le plus près des cote au nord pour attendre que la marée s'inverse, et passer la chaussée de sein avec les courants poussant vers le nord. Cela permet d'abattre et de prendre de la vitesse.
Une montée brusque du vent me fait mettre un riz dans la GV puis dans le solent, bien que c'était encore tenable. 15 min plus tard, il faut tout redéployer. Ceux qui fument grillent une cigarette avant de réduire la toile... Je ne fume pas.... Cette manœuvre m'a au moins permis de me mettre au point pour la faire rapidement. Il faut positiver. Benoit Laurière me prend de la distance dans cette double manœuvre. Je le perd de vue après qu'il ai viré, l'angle le rendant quasi invisible.
Je continue néanmoins sur mon option « au ras de la chaussé de sein » (et non pas à la chaussé du ras de sein), en me recalant 1 fois en attendant que le courant s'établisse. Je vois la vitesse augmenter au fur et a mesure que la marée s'installe. Jusqu'à 2,5 Kts de vitesse supplémentaire / à la surface. Et pourtant, ma trajectoire est quasi perpendiculaire au courant.
La chaussée est impressionnante on se croirai dans le golfe du Morbihan. Je me demande même si il n'y a pas de cailloux par endroit, bien que la carte n'indique rien.
En fait, le vent monte progressivement. La mer est encore plate, mais avec vent contre courant qui s'installe, les vagues montent rapidement. J'atteins la bouée occidentale de la chaussée de sein avec le nez du bateau à 45° de sa trajectoire. J'entends à la VHF plusieurs concurrents empêtrés dans le courant car resté trop au sud: sur l'autre bord, il fait refuser le vent, du coup ils ne peuvent en profiter complètement et doivent louvoyer. La mauvaise expérience de l'open demi cle en 2007 m'a servie
Au moment de passer l'occidentale, je vois Benoit Laurière juste devant moi. Il était plus au sud de la route. Mon option au ras de la chaussé à payé.
En plus le vent se lève sérieusement. La répétition de prise de ris dans le solent à fait ses effets.
Je repars 2 riz dans la GV + 1 dans le solent vers la marque la plus au nord du parcours.
La mer se lève sous l'effet conjugué du vent (25 Nds établi) et du courant (4 Nds).
Je n'arrive pas a tenir les vagues. Bien parti, sur ce bord, je vois les autres bateau me distancer petit à petit. Je n'avais pas passé le 3eme riz de GV au départs, la pétole étant censée être au rendez vous. et je dois maintenant tenir la barre GV choqué presque en grand car la mer chaotique fait décrocher les safrans presque à chaque vague. Les autres n'étaient pourtant pas moins toilé, et sans vague ça marche bien.
Je repense aux discussions avec Craig Horsefield, un autre propriétaire de zéro présent au Mini Pavois qui était passé a la version plus récente de safran pour cette raison. Je comprend maintenant. Par mer ordonnée on arrive toujours a régler le cap avec les voiles, mais là, (et ce fut aussi le cas au mini pavois sous spi) on ne peut rien y faire. Encore un achat à prévoir...
J'arrive malgré tout à minimiser la casse, et au fur et a mesure qu'on se rapproche de la cote, la mer est de moins en moins formée.
Je passe finalement la bouée en même temps qu'un autre concurrent qui revenait sur moi.
Je ne veux pas me laisser faire: j'envoie à la hâte le petit spi. Tellement a la hâte que j'oublie de décrocher les écoutes des filières. Sac de nœuds, départ a tas, je fini par relancer la machine, mais je constate au final que la contre écoute est passé devant le point d'amure, et qu'un nœud s'est fait sur l'écoute, l'empêchant de passer correctement dans la poulie. Il n'aurait pas fallu que j'entende que près de la moitié des concurrents était derrière moi à la chaussée de sein. Mon détachement si efficace est passé à la trappe.
C'est pas grave. C'est le sprint final, je veux me faire plaisir sur ce seul bord de spi au planning de la course. Le fait de ne pas pouvoir empanner m'oblige à faire pendant un moment du plein vent arrière pour passer la bouée « basse vieille », je me concentre pour éviter le cocotier, laissant mon prédécesseur hors de portée, mais ça passe, et je peux finir le dernière ligne droite sous spi jusqu'à la ligne d'arrivée, en ayant eu quelques bonnes sensations de glisse.
Au final, je termine avec surprise 19 ème série soit au milieu du classement
Conclusion:
L'objectif initial est atteint. Malgré le repas sauté qui m'a valu un crise de nerf carabinée au départ, les mesures prises ont été efficaces, puisque j'ai pu rester lucide jusqu'au bout de la course, un peu de précipitation à la fin mais sans contre coup après et sans réactions en chaine. Il faut absolument que je prépare de quoi manger pour les départs: la tension et l'attention qu'il demande nécessite des mesures spécifiques, mais au moins pour pendant la course, la solution semble trouvée.
J'aurai eu l'immense chance d'avoir le vent contre nous quasi tout le temps. J'aurai été un des rares ravi de cette situation. Cela m'aura confirmé dans ma vision actuelle du mini. Il s'agit avant tout d'un sport mécanique. Sans moteur (les voiles), point de salut. Si on en a un, les erreurs sont compensé par les bonnes options, et on fini en milieu de classement. Sans erreurs, on fini dans la tête du classement. Dans le cas contraire, a moins d'être expérimenté on se bat pour ne pas être derrière et la moindre erreur est rédhibitoire. Au mieux, avec de l'expérience, on reste en milieu de classement.
Ma principale erreur aura été faite sur la remontée vers Groix. Il va falloir maintenant que je me fasse des visuels des parcours pour ne pas faire de confusion dans l'orientation des cotes et des trajectoires. 5 milles ça faisait 1 heure de route, sans compter le temps sous spi que j'aurai pu faire après Birvideau, avant la bascule de vent.
J'ai aussi compris la raison du changement de design des safrans des zéros (hélas quelques exemplaire après le mien). Moins rapide, il permettent néanmoins plus de vitesse moyenne.
Enfin j'ai pu affiner les réglages de voile au près, et ai pu réaliser à quel point 1° d'angle au vent peut changer complètement le comportement du bateau surtout dans les vagues. Si j'avais été assez lucide pour le voir dans la baie d'Audierne, j'aurais encore gagné du temps.
Maintenant, place au travaux dans la chambre de ma future fille, avant de convoyer gully-vert de retour à la Rochelle.
Pour le reste on verra plus tard.
Benoit
J'ai renoué pour cette course avec les boissons énergétiques adaptés a ma situation. Si ça marche toujours, elle dois me permettre de maintenir la glycémie stable sans que j'ai a m'en préoccuper pendant la course. Il suffit de boire. Cela ne remplace pas les repas, mais fait « tampon amortisseur ».
Pour moi, le contrat est clair. Je fais cette course proprement pour avoir la conscience tranquille. Si je persiste dans les contres-performances, et dans le mauvais contrôle de ma glycémie, je tire un trait sur le mini en compétition.
ans ces cas là c'est l'hémisphère droit qui fait avancer le bonhomme. Au fond de moi, je me dit que c'est la meilleur chose, car au moins , je ne risque pas d'être sur motivé, ( mauvais pour moi par les contre coup que cela engendre). Je cultive cet état d'esprit un peu détaché et indifférent à la course. Devant presque me forcer à préparer la navigation. Mais au moins, à part un spi que j'ai failli oublier en réparation à la voilerie locale, je vais à l'essentiel. La découverte d'une cloison en bois cassé à l'intérieur par une manipulation indélicate de Gully-Vert en mon absence me facilite les choses.
Le départ est donné le Jeudi à 11H30 dans la baie de Douarnenez. Je passe la ligne en bonne position, et fait de même avec la bouée de dégagement. Le nombre de bateau au m2 autour de moi étant assez impressionnant, je préfère ne pas préparer le bout dehors avant de la passer. Je la contourne après avoir laissé de la place à thomas Ruyant qui me demande de passer à l'intérieur avec son proto. Après tout, on ne joue pas dans la même cours.
Je prépare ensuite le spi et l'envoie. Finalement, en regardant autour de moi, je vois que la précipitation a fait perdre du temps a un certain nombre de bateaux, à voir les spi en vrac qui foisonnent. Encore une fois, je vois que mon état d'esprit paye, car je me voyait très bien préparer a l'arrache le spi. Mais je pense que j'aurai encore mieux fait en laissant le pilote barrer dès le début pour prendre au moins le temps d'attacher les 3 points de la voile.
Après environ ½ heure, le vent faibli. Je vois Cultisol, le favori, empanner pour s'écarter de la côte, je me dit que la pétole arrive et qu'il faut faire de même pour profiter du courant, a défaut du vent. Erreur, au raz des cotes, à moins de 300 m, les spi battent au vent, tandis que les nôtres tombent. Et en plus, je le réaliserai après, les courants étaient contraire...Mauvais calcul.
Nous voyons une bonne partie de la flotte passer entre nous et la cote. Nous tentons de nos rapprocher, mais trop tard. Le vent est tombé partout. Je dis nous car Sandrine Bertho de VS17, est juste à coté de moi. Nous nous maudissons sur notre capacité à hésiter et a finalement ne prendre que le mauvais des options. Mais il nous semble toutefois, qu'il faut rester à la cote, car la brise thermique dois venir de la. Et cela paye. Le vent repars depuis notre position. Sandrine anticipe plus en mettant le genois en 1er alors que je continue a jouer avec le spi. Quand le vent arrive, elle pars un peu devant moi et nous voyons avec ravissement la limite de la zone de vent qui s'arrête avant les autres concurrents, dont un intialement avec nous et reparti plus loin du bord. De bon dernier, nous retrouvons rapidement une place plus avantageuse, et nous passons ainsi le raz de sein parmi les 30 1er bateaux de série. Je suis néanmoins persuadé d'être derrière a en écouter les vacations radio.
Je décide de virer rapidement pour rester au contact de la cote dans la baie d'Audierne. Le vent sera une brise thermique si il est là, et on le trouve près des cotes, comme dans la baie de Douarnenez. Région Job, juste derrière moi fait de même. Il a tout de même gagné la 2eme étape du Mini Pavois. L'option ne dois pas être si mauvaise. En même temps, Cultisol m'a emmené où il ne fallait pas au départ. Disons que cette fois-ci, c'est moi qui est pris la décision alors je persiste.
Le vent faibli, et le clapot casse la vitesse du bateau, région job me passe tranquillement, je m'énerve, j'ai l'impression (seulement l'impression) de ne rien pouvoir faire sur les réglages. Là, je pète un plomb. Décidément le mini c'est pas pour moi. Je rentre a la Rochelle direct. À mince, mon téléphone, et une parti de mon équipement est a Douarnenez. Il faudrait que je revienne de toute façon. Tiens, je m'énerve beaucoup je trouve. A mais au fait, a tu mangé depuis le départ ? Il est 17H00, et j'ai toujours rien avalé. Je n'avais pas préparé de sandwich pour le départ. Oui mais c'est pas une excuse tu te traines c'est tout, et la compète c'est nul. Bref, un discours bien rodé depuis plusieurs dizaines d'année que le fameux hémisphère droit a du mal a contenir. Je mange quelques amandes, et un bout de saucisson a contre coeur. Mais c'est fait.
La pétole s'installe. Le vent tourne et le spi est lancé. Tant bien que mal, il arrive a tenir. Autour de moi, je vois quelques bateaux pas mieux lotis. Je me reconcentre progressivement, trouve des réglages tolérant qui maintiennent le spi en l'air, je matosse, les bidons et moi même. Ça y est je sens que je reviens « sur terre », et dans la course. Même si je me fait passer par quelques ovnis, je ne me laisse plus décontenancer. J'essaye de limiter la casse. Nous passons Penmarch dans la nuit et le vent s'installe d'est. Le gennaker est sorti très tot cette fois ci, Les spi autour de moi restent en place, mais je vois qu'au fur et a mesure, je profite des bouffées de plus en plus rapprochés du vent d'est. Le sacerdoce est terminé et je suis content d'avoir changé de voile au bon moment.
Le vent se renforce progressivement j'en profite pour tester dans le détail des combinaisons de voiles genaker + genois ou genois seul. Le petit tableau de gain de vitesse a faire pour compenser un écart de route éta bli à l'occasion de cette course me sert grandement. J'ai la certitude d'avoir la bonne combinaison de voile pour les conditions du moment.
Au petit matin, nous passons sous les bouées délimitant les Glénans. Il faut remonter au près vers Groix. La météo à la VHF annonce une bascule de vent au sud en début d'après midi. Je me dit que j'ai le temps qu'il faut d'abord remonter sur Groix. Je croise plusieurs bateau et voie, bord sur bord, que je gagne systématiquement sur eux. Cette fois, ci je suis dans mon avantage. Mes fameuses voiles neuves montrent leur efficacité. Je m'applique. Sauf que j'arrive finalement sur Groix bien plus au nord. Le vent ayant tourné sud, Je comprend que je me suis mis du mauvais coté du cadre, pire encore, je me rendrait compte plus tard que en ayant poussé jusque a la cote, j'ai fait au bas mot 5 milles pour rien, car le plateau des birvideaux est plus écarté de la cote que Groix. J'avais dans ma tête fait faussement tourner la carte de quelques 30°. Heureusement pour moi, plusieurs concurrents, on fait la même bourde. Je passe entre la cote et groix en un bord direct, et remonte ensuite sur les birvideaux. À quelques centaines de mêtre des birvideaux, la nouvelle bascule de nord ouest annoncée arrive. On se retrouve donc de nouveau au près bien que sur le chemin du retour. Je suis peut être un des seuls a être content de cette situation. La moitié du chemin reste a faire, tout est donc encore possible.
L'étalement de la flotte et l'absence de vacation VHF nous empêche de nous positionner surement par rapport aux autres. Il faut faire sa course. Le coté aventure prend plus d'importance dans ces conditions et je m'en réjouie.
La métro annonce une bascule du vent au NW en début de nuit, puis de nouveau W. Le choix me parait donc très claire. Il faut faire de l'ouest coute que coute dès la 1ere bascule NW, pour être a l'ouest des glenans au moment ou le vent tourne W. Dans le cas contraire, il faudra tirer des bords pour contourner Penmarch. Je m'autorise jusqu'à 20° vers le sud (CAP 250) même si la chaussé de sein a atteindre est au Nord.
La 1ere bascule arrive alors que je suis sous Groix. Ca m'arrange. Je n'aurai pas à la contourner. Le vent se renforce. Je vois a coté de moi un pogo1 changer de voile pour un solent. J'en profite pour mesurer l'impact du changement de voile. De devant moi au vent, il passe a coté de moi sous le vent. Et la manœuvre fut rapide pourtant. Il remonte ensuite mieux que moi au vent, mais plus puissant, je vais plus vite surtout dans le clapot. Je suis content d'être passé sur une configuration maxi solent à 2 riz. Surtout qu'au prochain affaiblissement de vent, je serai déjà dans la bonne configuration.
En cours de nuit, la pluie arrive avec le vent plus faible. Quelques oscillation me font virer pour maintenir ma progression vers l'ouest, puis progressivement le vent s'établit à l'ouest, je peux passer Penmarch sur un bord, mais tout juste puisque je serai à quelques centaines de mètres des cardinales a contourner. Le choix était le bon, et je suis content d'avoir fait un poil de sud par moment. Cela m'a été salutaire.
Je passe Penmarch au petit matin, et retrouve quelques autres mini autour de moi, qui prennent la même option (dont benoit Laurière également de VS17 sur Kalonig qui était juste dernière moi aux birvideaux): longer la baie d'audierne pour rester dans une zone ou les courants défavorables sont moins grand. Pour ma part, je décide d'aller le plus près des cote au nord pour attendre que la marée s'inverse, et passer la chaussée de sein avec les courants poussant vers le nord. Cela permet d'abattre et de prendre de la vitesse.
Une montée brusque du vent me fait mettre un riz dans la GV puis dans le solent, bien que c'était encore tenable. 15 min plus tard, il faut tout redéployer. Ceux qui fument grillent une cigarette avant de réduire la toile... Je ne fume pas.... Cette manœuvre m'a au moins permis de me mettre au point pour la faire rapidement. Il faut positiver. Benoit Laurière me prend de la distance dans cette double manœuvre. Je le perd de vue après qu'il ai viré, l'angle le rendant quasi invisible.
Je continue néanmoins sur mon option « au ras de la chaussé de sein » (et non pas à la chaussé du ras de sein), en me recalant 1 fois en attendant que le courant s'établisse. Je vois la vitesse augmenter au fur et a mesure que la marée s'installe. Jusqu'à 2,5 Kts de vitesse supplémentaire / à la surface. Et pourtant, ma trajectoire est quasi perpendiculaire au courant.
La chaussée est impressionnante on se croirai dans le golfe du Morbihan. Je me demande même si il n'y a pas de cailloux par endroit, bien que la carte n'indique rien.
En fait, le vent monte progressivement. La mer est encore plate, mais avec vent contre courant qui s'installe, les vagues montent rapidement. J'atteins la bouée occidentale de la chaussée de sein avec le nez du bateau à 45° de sa trajectoire. J'entends à la VHF plusieurs concurrents empêtrés dans le courant car resté trop au sud: sur l'autre bord, il fait refuser le vent, du coup ils ne peuvent en profiter complètement et doivent louvoyer. La mauvaise expérience de l'open demi cle en 2007 m'a servie
Au moment de passer l'occidentale, je vois Benoit Laurière juste devant moi. Il était plus au sud de la route. Mon option au ras de la chaussé à payé.
En plus le vent se lève sérieusement. La répétition de prise de ris dans le solent à fait ses effets.
Je repars 2 riz dans la GV + 1 dans le solent vers la marque la plus au nord du parcours.
La mer se lève sous l'effet conjugué du vent (25 Nds établi) et du courant (4 Nds).
Je n'arrive pas a tenir les vagues. Bien parti, sur ce bord, je vois les autres bateau me distancer petit à petit. Je n'avais pas passé le 3eme riz de GV au départs, la pétole étant censée être au rendez vous. et je dois maintenant tenir la barre GV choqué presque en grand car la mer chaotique fait décrocher les safrans presque à chaque vague. Les autres n'étaient pourtant pas moins toilé, et sans vague ça marche bien.
Je repense aux discussions avec Craig Horsefield, un autre propriétaire de zéro présent au Mini Pavois qui était passé a la version plus récente de safran pour cette raison. Je comprend maintenant. Par mer ordonnée on arrive toujours a régler le cap avec les voiles, mais là, (et ce fut aussi le cas au mini pavois sous spi) on ne peut rien y faire. Encore un achat à prévoir...
J'arrive malgré tout à minimiser la casse, et au fur et a mesure qu'on se rapproche de la cote, la mer est de moins en moins formée.
Je passe finalement la bouée en même temps qu'un autre concurrent qui revenait sur moi.
Je ne veux pas me laisser faire: j'envoie à la hâte le petit spi. Tellement a la hâte que j'oublie de décrocher les écoutes des filières. Sac de nœuds, départ a tas, je fini par relancer la machine, mais je constate au final que la contre écoute est passé devant le point d'amure, et qu'un nœud s'est fait sur l'écoute, l'empêchant de passer correctement dans la poulie. Il n'aurait pas fallu que j'entende que près de la moitié des concurrents était derrière moi à la chaussée de sein. Mon détachement si efficace est passé à la trappe.
C'est pas grave. C'est le sprint final, je veux me faire plaisir sur ce seul bord de spi au planning de la course. Le fait de ne pas pouvoir empanner m'oblige à faire pendant un moment du plein vent arrière pour passer la bouée « basse vieille », je me concentre pour éviter le cocotier, laissant mon prédécesseur hors de portée, mais ça passe, et je peux finir le dernière ligne droite sous spi jusqu'à la ligne d'arrivée, en ayant eu quelques bonnes sensations de glisse.
Au final, je termine avec surprise 19 ème série soit au milieu du classement
Conclusion:
L'objectif initial est atteint. Malgré le repas sauté qui m'a valu un crise de nerf carabinée au départ, les mesures prises ont été efficaces, puisque j'ai pu rester lucide jusqu'au bout de la course, un peu de précipitation à la fin mais sans contre coup après et sans réactions en chaine. Il faut absolument que je prépare de quoi manger pour les départs: la tension et l'attention qu'il demande nécessite des mesures spécifiques, mais au moins pour pendant la course, la solution semble trouvée.
J'aurai eu l'immense chance d'avoir le vent contre nous quasi tout le temps. J'aurai été un des rares ravi de cette situation. Cela m'aura confirmé dans ma vision actuelle du mini. Il s'agit avant tout d'un sport mécanique. Sans moteur (les voiles), point de salut. Si on en a un, les erreurs sont compensé par les bonnes options, et on fini en milieu de classement. Sans erreurs, on fini dans la tête du classement. Dans le cas contraire, a moins d'être expérimenté on se bat pour ne pas être derrière et la moindre erreur est rédhibitoire. Au mieux, avec de l'expérience, on reste en milieu de classement.
Ma principale erreur aura été faite sur la remontée vers Groix. Il va falloir maintenant que je me fasse des visuels des parcours pour ne pas faire de confusion dans l'orientation des cotes et des trajectoires. 5 milles ça faisait 1 heure de route, sans compter le temps sous spi que j'aurai pu faire après Birvideau, avant la bascule de vent.
J'ai aussi compris la raison du changement de design des safrans des zéros (hélas quelques exemplaire après le mien). Moins rapide, il permettent néanmoins plus de vitesse moyenne.
Enfin j'ai pu affiner les réglages de voile au près, et ai pu réaliser à quel point 1° d'angle au vent peut changer complètement le comportement du bateau surtout dans les vagues. Si j'avais été assez lucide pour le voir dans la baie d'Audierne, j'aurais encore gagné du temps.
Maintenant, place au travaux dans la chambre de ma future fille, avant de convoyer gully-vert de retour à la Rochelle.
Pour le reste on verra plus tard.
Benoit
09/06/2009
Le Trophée Maris Agnès Peyron de Benoit sur Kalonig
De la petole, du prés, de la pétole, du prés...
Cette année, la MAP se résume presque à ces quelques mots, la course a donc été assez éprouvante et pas toujours très fun comme décrit ci dessous.
Jeudi 4 juin, 9h, je quitte les pontons pour un départ à 11h30. Le soleil brille fort mais le vent est très faible. La ligne est très favorable à droite et il y a beaucoup de monde au bateau comité, je prends un départ prudent pour éviter la casse et passe la bouée de dégagement dans les 20 premiers série. Avant le départ, j'avais remarqué qu'il y avait plus de vent en milieu de baie, je pars donc dans cette direction alors que la majorité de la flotte part raser la cote. Mon option semble dans un premier temps payante mais le vent finit par totalement disparaitre et le cauchemar commence. La flotte à la cote, touche une très faible brise thermique alors que je reste planté en milieu de baie. L'erreur est assez grossière et je m'en veux beaucoup, de plus, le bateau est envahi de moucherons particulièrement agacants! Enfin, je reussis à passer le raz de sein 2h avant la renverse de marée mais, à la nuit tombante, le vent est tout aussi faible dans la baie d'Audierne. A 21h, c'est la renverse de courant et je commence à faire de la marche arrière. Je suis dernier, très décu et presque sur le point de faire demi tour quand 2 noeuds de vent font leur apparition et me permettent enfin d'avancer un peu. Au final, je passe Penmarch avec presque 10h de retard sur la tête de la flotte, autant dire que ma course est déjà ratée ce qui me démotive complètement.
Je continue la course avec un nouvel objectif. Durant la précédente course, je ne m'étais pas assez occupé de moi et j'avais eu des difficultés à régler mon pilote automatique, l'idée est donc de bien dormir/manger et de travailler la marche du bateau sous pilote. Etant dernier, je décide de prendre des risques tactiques, je préssens une bascule du vent à droite pour le lendemain après midi, après la baie D'audierne, je décide donc de partir loin au large. Après un long bord de prés, je vire vers 11h du matin pour revenir vers Groix. La bascule de vent arrive et je fais une très belle cuillère autour de Groix. Pendant ce temps, beaucoup sont partis vers Lorient ou une bulle sans vent s'installe, je commence à rattraper du monde.
Direction ensuite les Birvidaux, beaucoup d'incertitude météo car les prévisions annoncent que le vent doit tourner de 180°. J'arrive à 1 mille de la marque quand le vent retombe à 0 noeud pour revenir brutalement au NW 5 minutes plus tard. Le retour vers la mer d'Iroise sera donc egalement au prés...
La nuit tombe, le vent doit rester entre le W et le NW. La nuit se résume donc à jouer avec les rotations de vent et à s'appliquer sur la vitesse du bateau, je m'en sors bien car je double encore quelques solitaires. J'arrive le matin en Baie d'Audierne presque à l'endroit voulu, il faut maintenant raisonner par rapport aux courants, je rentre au fond de la baie pour virer à l'étale de marée. 9h30, virement de bord en direction de l'extremité de la chaussée de Sein. Comme depuis le début de la course, le bateau marche très vite sous pilote avec notre nouveau grand Solent, je me retrouve à coté de Groupe Qualitel de Amaury Francois soit 1 bonne réference.
Je passe enfin la W Sein pensant que le plus dur est fait mais une fois encore, le vent tourne. L'accueil en mer d'Iroise se fait dans une mer levée par les courant avec 1 grain à 30 noeuds dans le nez... Je suis satisfait de m'etre reposé car les 18 milles vers la prochaine marque de parcours sont assez physiques et humides.
Nouvelle marque de parcours et enfin, je peux envoyer un spi, frustré, je décide de larguer mon ris dans la GV et d'envoyer le grand spi dans 25 noeuds. Le bord est furieux à 13 noeuds de moyenne et il n'est pas évident de se déplacer dans le bateau. Par conséquent, arrivé à la marque suivante, je n'ai pas préparé ma drisse et il faut affaler pour passer changer de voile (Code 5) . L'affallage se passe très mal car la drisse fait un noeud à mi longeur, en me retournant pour le défaire, je mets un coup de genoux dans la commande de pilote et le derègle complètement, c'est parti pour une belle figure libre et le spi part à l'eau. Dans la manoeuvre, je casse le bout dehors, je ne pourrais donc plus mettre de spi pour les 10 derniers milles ce qui me fera perdre 2 places.
J'arrive finalement à Douarnenez 15eme/45. Le resultat n'est pas mauvais mais je garde un gout amère. En effet, mon erreur de début de course m'a énormément handicapé et démotivé et je me demande donc si j'aurai pu finir dans les 10 premiers comme espéré initialement.
Cette année, la MAP se résume presque à ces quelques mots, la course a donc été assez éprouvante et pas toujours très fun comme décrit ci dessous.
Jeudi 4 juin, 9h, je quitte les pontons pour un départ à 11h30. Le soleil brille fort mais le vent est très faible. La ligne est très favorable à droite et il y a beaucoup de monde au bateau comité, je prends un départ prudent pour éviter la casse et passe la bouée de dégagement dans les 20 premiers série. Avant le départ, j'avais remarqué qu'il y avait plus de vent en milieu de baie, je pars donc dans cette direction alors que la majorité de la flotte part raser la cote. Mon option semble dans un premier temps payante mais le vent finit par totalement disparaitre et le cauchemar commence. La flotte à la cote, touche une très faible brise thermique alors que je reste planté en milieu de baie. L'erreur est assez grossière et je m'en veux beaucoup, de plus, le bateau est envahi de moucherons particulièrement agacants! Enfin, je reussis à passer le raz de sein 2h avant la renverse de marée mais, à la nuit tombante, le vent est tout aussi faible dans la baie d'Audierne. A 21h, c'est la renverse de courant et je commence à faire de la marche arrière. Je suis dernier, très décu et presque sur le point de faire demi tour quand 2 noeuds de vent font leur apparition et me permettent enfin d'avancer un peu. Au final, je passe Penmarch avec presque 10h de retard sur la tête de la flotte, autant dire que ma course est déjà ratée ce qui me démotive complètement.
Je continue la course avec un nouvel objectif. Durant la précédente course, je ne m'étais pas assez occupé de moi et j'avais eu des difficultés à régler mon pilote automatique, l'idée est donc de bien dormir/manger et de travailler la marche du bateau sous pilote. Etant dernier, je décide de prendre des risques tactiques, je préssens une bascule du vent à droite pour le lendemain après midi, après la baie D'audierne, je décide donc de partir loin au large. Après un long bord de prés, je vire vers 11h du matin pour revenir vers Groix. La bascule de vent arrive et je fais une très belle cuillère autour de Groix. Pendant ce temps, beaucoup sont partis vers Lorient ou une bulle sans vent s'installe, je commence à rattraper du monde.
Direction ensuite les Birvidaux, beaucoup d'incertitude météo car les prévisions annoncent que le vent doit tourner de 180°. J'arrive à 1 mille de la marque quand le vent retombe à 0 noeud pour revenir brutalement au NW 5 minutes plus tard. Le retour vers la mer d'Iroise sera donc egalement au prés...
La nuit tombe, le vent doit rester entre le W et le NW. La nuit se résume donc à jouer avec les rotations de vent et à s'appliquer sur la vitesse du bateau, je m'en sors bien car je double encore quelques solitaires. J'arrive le matin en Baie d'Audierne presque à l'endroit voulu, il faut maintenant raisonner par rapport aux courants, je rentre au fond de la baie pour virer à l'étale de marée. 9h30, virement de bord en direction de l'extremité de la chaussée de Sein. Comme depuis le début de la course, le bateau marche très vite sous pilote avec notre nouveau grand Solent, je me retrouve à coté de Groupe Qualitel de Amaury Francois soit 1 bonne réference.
Je passe enfin la W Sein pensant que le plus dur est fait mais une fois encore, le vent tourne. L'accueil en mer d'Iroise se fait dans une mer levée par les courant avec 1 grain à 30 noeuds dans le nez... Je suis satisfait de m'etre reposé car les 18 milles vers la prochaine marque de parcours sont assez physiques et humides.
Nouvelle marque de parcours et enfin, je peux envoyer un spi, frustré, je décide de larguer mon ris dans la GV et d'envoyer le grand spi dans 25 noeuds. Le bord est furieux à 13 noeuds de moyenne et il n'est pas évident de se déplacer dans le bateau. Par conséquent, arrivé à la marque suivante, je n'ai pas préparé ma drisse et il faut affaler pour passer changer de voile (Code 5) . L'affallage se passe très mal car la drisse fait un noeud à mi longeur, en me retournant pour le défaire, je mets un coup de genoux dans la commande de pilote et le derègle complètement, c'est parti pour une belle figure libre et le spi part à l'eau. Dans la manoeuvre, je casse le bout dehors, je ne pourrais donc plus mettre de spi pour les 10 derniers milles ce qui me fera perdre 2 places.
J'arrive finalement à Douarnenez 15eme/45. Le resultat n'est pas mauvais mais je garde un gout amère. En effet, mon erreur de début de course m'a énormément handicapé et démotivé et je me demande donc si j'aurai pu finir dans les 10 premiers comme espéré initialement.
07/06/2009
Le classement des coureurs de l'asso
06/06/2009
Steph Le Diraison remporte la première épreuve de Douarn' 2009!
Ordre d’arrivée à Douarnenez
-1. Stéphane Le Diraison – 679 Cultisol – arrivé à 10h57’22’’
-2. Jörg Riechers - 753 Mare.de – arrivé à 11h27’36’’
-3. Sébastien Marsset - 260 Association Véole – arrivé à 11h40’30’’
-4. Thomas Ruyant - 667 Faber France – arrivé à 12h08’14’’
-5. Véronique Loisel - 429 De l’Espace pour la mer – arrivé à 12h22’27’’
-6. Xavier Haize - 432 Interface concept – arrivé à 12h36’48’’
« C’est super top. Je suis très heureux ! » a déclaré Stéphane, troisième l’an passé de cette même course. « Comme je le disais avant le départ, cette course-là est un objectif. Il n’y avait plus d’histoire de validation ou de modification sur le bateau. La qualification pour la Transat 650 était dans la poche. Il n’y avait plus de prétexte. Il fallait tout donner ! Cela me fait d’autant plus plaisir que j’ai participé à toutes les éditions de la MAP. J’ai toujours apprécié cette course et la gagner me fait vraiment plaisir ! » Deuxième de la Transat 650 en 2007 dans la catégorie des bateaux de série, Stéphane a changé de division l’an passé pour barrer un prototype dessiné par Sam Manuard. Il sera d’ailleurs l’un des grands favoris dans cette catégorie de la Transat 650 Charente Maritime – Bahia dont le départ sera donné le 7 septembre prochain de La Rochelle. Et dès la semaine prochaine, on le retrouvera à Douarnenez encore pour la classique du circuit mini, la Mini-Fastnet. « Mon vrai objectif, c’est clair, c’est la Transat 650 (en septembre). Pour la Mini-Fastnet, j’ai intérêt à me reposer car c’est dur d’aligner deux courses aussi denses en une semaine. Mais pour la Mini-Fastnet on a l’avantage d’être en double et je courrai avec Yann Riou qui l’a emporté l’an passé avec Thomas Ruyant. Donc on n’ira pas au Fastnet juste pour faire le tour du phare ! » Christophe Guigueno / PIPOF.com / Winches Club
Plus d'infos bientot quand à l'arrivée et le classement des coureurs de l'asso!
Crédit Photos Kerys
Le déroulé du Trophée MAP
6 juin 9h30 : Match Reinhart – Rogues en série
Les bateaux de série approchent de l’occidentale de Sein. Thibault et Sébastien sont au coude à coude. Ils ont distancé Francisco Lobato de 5 milles. A noter le retour de Pierre Rolland à 10 milles des leaders en 4e position.
6 juin 9h : Le Diraison à Basse Vieille
Stéphane Le Diraison (Cultisol) vient de passer la marque de Basse Vieille. Il entame le dernier run. Lui qui a terminé 3e il y a un an derrière Erwan Leroux et Thomas Ruyant, possède 3,2 milles d’avance sur Riechers et Marsset. Au même moment, Ruyant et Loisel passent la Basse du Lis.
6 juin 5h : Cultisol a passé Sein
A 5 heures ce matin, Stéphane Le Diraison est passé en tête à l'Occidentale de Sein. Il filait à 9 noeuds. Suivaient Jörg Riechers et Seb Marsset à 5 milles, Véronique Loison et Thomas Ruyant à 6 milles puis Xavier Haize. Il y a ensuite un grand écart avec Pierre Brasseur distancé de 11 milles. Quant à Francisco Lobato et Thibault Reinhart, leaders en séries, il sont à 22 milles de Sein, en baie d'Audierne.
6 juin 6h : Pétole de Sein à Lis
La marée est haute depuis 4h30. Le courant fait face aux bateaux. Les vitesses sont tombées entre 0 (!) et 2 noeuds. Stéphane Le Diraison est situé au nord de Sein mais il est arrêté. Marsset est repéré à 2,5 nds de vitesse, Riechers à 3,6. Le plus rapide... Ruyant et Loison sont scotchés. Haize a enfin passé Sein...
Occidentale de Sein, 4h Samedi
Stéphane le Diraison sur Cultisol fait cap à 5 noeuds sur la bouée de la Basse du Lis, 30 milles avant Douarnenez. Ses poursuivants en proto sont donc, à 4 milles, Joerg Riechers sur Mare.de et Sébastien Marsset sur Association Véole. Le courant dans le Raz venant de s'inverser, il y a fort à parier que le passage pour les suivants va prendre un peu plus de temps. La vitesse a un peu baissé. Les premiers Série, Francisco Lobato sur Roff TMN et Thbault Reinhard sur Delasia sont à 8 milles au NO de Penmarc'h.
Source Winches Club
Les bateaux de série approchent de l’occidentale de Sein. Thibault et Sébastien sont au coude à coude. Ils ont distancé Francisco Lobato de 5 milles. A noter le retour de Pierre Rolland à 10 milles des leaders en 4e position.
6 juin 9h : Le Diraison à Basse Vieille
Stéphane Le Diraison (Cultisol) vient de passer la marque de Basse Vieille. Il entame le dernier run. Lui qui a terminé 3e il y a un an derrière Erwan Leroux et Thomas Ruyant, possède 3,2 milles d’avance sur Riechers et Marsset. Au même moment, Ruyant et Loisel passent la Basse du Lis.
6 juin 5h : Cultisol a passé Sein
A 5 heures ce matin, Stéphane Le Diraison est passé en tête à l'Occidentale de Sein. Il filait à 9 noeuds. Suivaient Jörg Riechers et Seb Marsset à 5 milles, Véronique Loison et Thomas Ruyant à 6 milles puis Xavier Haize. Il y a ensuite un grand écart avec Pierre Brasseur distancé de 11 milles. Quant à Francisco Lobato et Thibault Reinhart, leaders en séries, il sont à 22 milles de Sein, en baie d'Audierne.
6 juin 6h : Pétole de Sein à Lis
La marée est haute depuis 4h30. Le courant fait face aux bateaux. Les vitesses sont tombées entre 0 (!) et 2 noeuds. Stéphane Le Diraison est situé au nord de Sein mais il est arrêté. Marsset est repéré à 2,5 nds de vitesse, Riechers à 3,6. Le plus rapide... Ruyant et Loison sont scotchés. Haize a enfin passé Sein...
Occidentale de Sein, 4h Samedi
Stéphane le Diraison sur Cultisol fait cap à 5 noeuds sur la bouée de la Basse du Lis, 30 milles avant Douarnenez. Ses poursuivants en proto sont donc, à 4 milles, Joerg Riechers sur Mare.de et Sébastien Marsset sur Association Véole. Le courant dans le Raz venant de s'inverser, il y a fort à parier que le passage pour les suivants va prendre un peu plus de temps. La vitesse a un peu baissé. Les premiers Série, Francisco Lobato sur Roff TMN et Thbault Reinhard sur Delasia sont à 8 milles au NO de Penmarc'h.
Source Winches Club
05/06/2009
Des news du Trophée MAP
5 juin 10h : Les minis passent Groix par le Nord
En route vers les Birvideaux, la marque la plus à l’Est à contourner lors de ce 6e Trophée MAP, les premiers minis sont en train de contourner l’île de Groix par le Nord. À 10h30, les premiers sont déjà à l’Ouest de l’île et filent au près vers la presqu’île de Quiberon.
La première nuit sur le Trophée MAP 2009 s’est bien passée même si cela a « été pétoleux en début de nuit » comme le précise Philippe Coatmeur, le directeur de course. « Le vent est revenu entre 4 et 5 heures du matin. C’était une petite brise de nuit de secteur Est qui leur a permis de reprendre de la vitesse vers Groix. » Les premiers concurrents à avoir contourné Groix par le Nord sont Seb Marsset, Jörg Riechers et Stéphane Le Diraison qui est pointé en tête au classement de 8h TU. Des petits soucis d’analyse de positions ne permettent pas de bien situer sur la carte des bateaux dont la dernière position satellite est antérieure d’une heure par rapport aux autres concurrents. Cela devrait être résolu dans la journée.
Quoi qu’il en soit, on peut noter le superbe retour de Le Diraison, ainsi que celui de Thomas Ruyant et, un peu plus loin de Laurent Bourguès dans le top 10 des prototypes. À proximité de ce que l’on pourrait présenter comme la mi-parcours, la course pourrait être relancée pour ceux qui avaient loupé leur départ dans la baie de Douarnenez. En série, la régate reste intense entre Sébastien Rogues, Thibault Reinhart et Francisco Lobato qui se tiennent en deux milles. Le trio n’est pas loin des premiers prototypes. Les voiliers de série étant peu désavantagés dans le petit temps tel qu’il règne depuis le départ à 11h30 hier. Une fois encore, la cartographie connaît quelques soucis et place Yohann Frappier en tête alors qu’il fait demi-tour dans la baie d’Audierne pour des raisons encore inconnues. Mais le temps passe et les voiliers avancent peu.
On pensait les voir revenir à Douarnenez samedi matin à l’aube. Les ETA (temps d’arrivées estimés calculent un retour devant Tréboul pour samedi après 20 heures pour les protos et dans la nuit pour les séries… On n’attend d’ailleurs pas mieux qu’un vent de 4 à 6 nœuds dans la journée de samedi en provenance du nord. Après les Birvideaux, les minis devraient se retrouver encore au près pour remonter face à du vent d’ouest vers la pointe du Raz et boucler le final en mer d’Iroise dans du vent de nord assez faible… Patience et ténacité seront les deux qualités du vainqueur samedi soir.
Ch.Guigueno / Winches Club
En route vers les Birvideaux, la marque la plus à l’Est à contourner lors de ce 6e Trophée MAP, les premiers minis sont en train de contourner l’île de Groix par le Nord. À 10h30, les premiers sont déjà à l’Ouest de l’île et filent au près vers la presqu’île de Quiberon.
La première nuit sur le Trophée MAP 2009 s’est bien passée même si cela a « été pétoleux en début de nuit » comme le précise Philippe Coatmeur, le directeur de course. « Le vent est revenu entre 4 et 5 heures du matin. C’était une petite brise de nuit de secteur Est qui leur a permis de reprendre de la vitesse vers Groix. » Les premiers concurrents à avoir contourné Groix par le Nord sont Seb Marsset, Jörg Riechers et Stéphane Le Diraison qui est pointé en tête au classement de 8h TU. Des petits soucis d’analyse de positions ne permettent pas de bien situer sur la carte des bateaux dont la dernière position satellite est antérieure d’une heure par rapport aux autres concurrents. Cela devrait être résolu dans la journée.
Quoi qu’il en soit, on peut noter le superbe retour de Le Diraison, ainsi que celui de Thomas Ruyant et, un peu plus loin de Laurent Bourguès dans le top 10 des prototypes. À proximité de ce que l’on pourrait présenter comme la mi-parcours, la course pourrait être relancée pour ceux qui avaient loupé leur départ dans la baie de Douarnenez. En série, la régate reste intense entre Sébastien Rogues, Thibault Reinhart et Francisco Lobato qui se tiennent en deux milles. Le trio n’est pas loin des premiers prototypes. Les voiliers de série étant peu désavantagés dans le petit temps tel qu’il règne depuis le départ à 11h30 hier. Une fois encore, la cartographie connaît quelques soucis et place Yohann Frappier en tête alors qu’il fait demi-tour dans la baie d’Audierne pour des raisons encore inconnues. Mais le temps passe et les voiliers avancent peu.
On pensait les voir revenir à Douarnenez samedi matin à l’aube. Les ETA (temps d’arrivées estimés calculent un retour devant Tréboul pour samedi après 20 heures pour les protos et dans la nuit pour les séries… On n’attend d’ailleurs pas mieux qu’un vent de 4 à 6 nœuds dans la journée de samedi en provenance du nord. Après les Birvideaux, les minis devraient se retrouver encore au près pour remonter face à du vent d’ouest vers la pointe du Raz et boucler le final en mer d’Iroise dans du vent de nord assez faible… Patience et ténacité seront les deux qualités du vainqueur samedi soir.
Ch.Guigueno / Winches Club
04/06/2009
Fin de qualif pour Nico et Défi GDE
Nico a franchi sa ligne d'arrivée virtuelle devant la rade de Lorient vers 15h cette après-midi, temps de qualif 5jours et 21 heures environ, le record ne doit pas être loin, d'autres news bientot..
Trophée MAP: C'est parti pour 200 milles!
Bon départ à 11h30 pour 73 concurrents
C’est parti pour le 6e Trophée Marie-Agnès Péron (Trophée MAP), le 4e organisé par le Winches Club de Douarnenez. Soixante treize solitaires se sont élancés pour un parcours de 220 milles en mer d’Iroise. A la bouée de dégagement, le premier pointé était Laurent Bourguès, le skipper du prototype « Adrenaline ».
MAJ 18h31:
Sébastien Marsset premier à la pointe du Raz
La sortie de la baie de Douarnenez a déjà commis quelques écarts. Les plus prompts à franchir la bouée de dégagement ne sont pas ceux qui sont passés en tête à la pointe Sud-Ouest de la Bretagne.
Bourguès, Schipman et Picault ont pris le centre de la baie. Mal leur en a pris. Il fallait rester à terre le long des falaises comme le jeune Romain Bouchet et surtout Sébastien Marsset et Francisco Lobato. Seb Marsset, transfuge du série au prototype depuis qu’il barre le plan Lombard vert immatriculé 260 (le mini le plus récent au départ est le 760), est passé en début d’après-midi à la pointe du Raz tout comme le Portugais Francisco Lobato, leader et favori en série.
A 17 heures, les voiliers filent plein Sud dans la baie d’Audierne. Xavier Haize, deuxième derrière Seb Marsset est le premier à virer de bord. Il a envoyé plein Est alors que le vent souffle du Sud-Est et doit s’orienter plus Est au fur et à mesure que les concurrents vont s’approcher des Glenans puis des Birvideaux. Paul Marette sur le plan Magnen n°265 est en troisième position devant Francisco qui lui devance, chez les séries, Seb Rogues et l’Australien Simon Mc Goldrick…
C’est parti pour le 6e Trophée Marie-Agnès Péron (Trophée MAP), le 4e organisé par le Winches Club de Douarnenez. Soixante treize solitaires se sont élancés pour un parcours de 220 milles en mer d’Iroise. A la bouée de dégagement, le premier pointé était Laurent Bourguès, le skipper du prototype « Adrenaline ».
MAJ 18h31:
Sébastien Marsset premier à la pointe du Raz
La sortie de la baie de Douarnenez a déjà commis quelques écarts. Les plus prompts à franchir la bouée de dégagement ne sont pas ceux qui sont passés en tête à la pointe Sud-Ouest de la Bretagne.
Bourguès, Schipman et Picault ont pris le centre de la baie. Mal leur en a pris. Il fallait rester à terre le long des falaises comme le jeune Romain Bouchet et surtout Sébastien Marsset et Francisco Lobato. Seb Marsset, transfuge du série au prototype depuis qu’il barre le plan Lombard vert immatriculé 260 (le mini le plus récent au départ est le 760), est passé en début d’après-midi à la pointe du Raz tout comme le Portugais Francisco Lobato, leader et favori en série.
A 17 heures, les voiliers filent plein Sud dans la baie d’Audierne. Xavier Haize, deuxième derrière Seb Marsset est le premier à virer de bord. Il a envoyé plein Est alors que le vent souffle du Sud-Est et doit s’orienter plus Est au fur et à mesure que les concurrents vont s’approcher des Glenans puis des Birvideaux. Paul Marette sur le plan Magnen n°265 est en troisième position devant Francisco qui lui devance, chez les séries, Seb Rogues et l’Australien Simon Mc Goldrick…
03/06/2009
Défi GDE en approche de l'ile de Ré
Petit contact avec Nico cette après-midi vers 17h30, donc entre les iles de Ré et d'Oléron, tout va bien à bord, ça glisse depuis le départ et le smile est toujours au rendez vous! Grand soleil et portant donc rythment cette qualif hors course, à environ 6.6knts de moyenne depuis Lorient . Le passage sous le pont est prévu en début de soirée.
MAJ: 22H18
Je sors du pertuis breton, et encore un coucher de soleil incroyable sous gennaker! Alors à vos pronostics derniers a passer en mer (??) ou pas?! Demain à 19h00 le temps de 6 jours sera écoulé.. Au vue des conditions, le record de la qualif ne va pas etre évident.. Au programme des 24h à venir, navigation à la côte, dans du vent variable faible de NE, avec son lot de bascules, courants, casiers et pechous... Bonne nuit à vous les terriens. Nico sur un pti nuage...
Le parcours du MAP
Environ 200 milles donc entre la baie de Douarn', la mer d'Iroise, les Glénans et le plateau des Birvideaux. Parcours court mais redouté et intense du fait justement des zones de nav: courant, cailloux, pécheurs, casiers, brouillard, bref pas simple tout ça! Une des courses les plus intenses du circuit, sinon La course sprint!
Le parcours en détail ( plusieurs parcours sont prévu par l'organisation en fonction de la météo, celui-ci serait le plus probable):
Parcours 1- Sud Glénan
Départ Tréboul ;
La Plate à bâbord ;
Le Chat à tribord ;
Men-Hir à bâbord ;
Bouée Cap Caval (card W) à bâbord ;
Bouée Spineg (card S) à bâbord ;
Bouée Basse Pérennès (card W) à bâbord ;
Bouée Jument de Glénan (card S) à bâbord ;
Ile de Groix et ses dangers à tribord
Plateau des Birvideaux à tribord en le contournant ;
Bouée Ouest Chaussée de Sein (card W) à tribord ;
Bouée Basse du Lis (card S) à tribord ;
Bouée Basse Vieille (danger isolé) à bâbord ;
Arrivée Tréboul
Pendant ce temps là...
...la saison Mini commence à Douarnenez/ 79 solitaires s'élanceront pour le Trophée Marie Agnès Peyron, 200 milles en solo autour de la Bretagne. Benoit Verbeke, Nicolas Bunoust, Sandrine Bertho, Serge Bertrand, Benoit Laurière, Marc Vertes, et Simon Lemaitre représenteront Voiles Solitaires 17 pendant ces 36 heures de course. Plus d'infos à suivre ou sur le site de la course
02/06/2009
De retour sur les côtes françaises
Nico est de retour depuis ce matin sur nos côtes, petit message reçu à 7h54 exactement:
Salut, je suis à 47°55N - 4°54W passé l'occidentale de Sein à 6h ce matin. Tt va bien à bord, 12nd de vent du 27° je suis a 8nd sous gv+genak. La nuit en fin de manche a été vite sous cod5 au planning, que du bon! Ca continue vers Rochebonne
01/06/2009
De retour à WolRock
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